Le loto de l’école…
10 février 2015reportage sur tf1 lundi 16 février 2015 à 13h sur “Happy from Périgord Noir”
12 février 2015Ce 10 février 2015, Sud-Ouest publie un article sur la vidéo “Happy from Périgord-Noir”.
Un grand merci à Sud-Ouest d’avoir parlé de nous !
L’article sur le site de Sudouest.fr par Thierry Dumas.
L’école en chantant
Marquay et Tamniès s’unissent dans un clip vantant les atouts de leur territoire
C’est leur chanson du bonheur, écrite pour la bonne cause. Cette fois, le tube de Pharrell Williams, « Happy », a été adapté par les deux villages de Tamniès et Marquay, près de Sarlat, pour défendre leur école.
Il y a environ trois mois, Samuel Phelip, élu à Tamniès et délégué des parents d’élèves, a sollicité Guillaume Bonnafous, DJ et auteur-compositeur local, pour vanter les mérites de leurs terres en chanson afin d’attirer des familles, et donc, des enfants. « Nous avons écrit les paroles avec Samuel. Il fallait faire la chose à fond et ne pas utiliser le texte original pour que ça fonctionne. »
Les atouts du territoire y sont déclinés, comme la pêche, l’étang de Tamniès, « la bonne bouffe » ou encore le club de football réunissant, depuis 1991, les deux communes. On y trouve aussi un peu d’humour : « On a même la 3G », assure la chanson.
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[gdlr_column size=”1/2″]Démarche préventive
« L’objectif est double, reprend Samuel Phelip. D’abord, réaliser un clip sympa qui rassemble tout le monde dans la bonne humeur. Ensuite, parvenir à créer un petit buzz pour que les gens comprennent qu’il fait bon vivre chez nous, pour les inciter à s’installer ici et à remplir nos écoles. »
La démarche vaut d’autant plus qu’elle n’obéit pas à une urgence, puisqu’aucune des trois classes du regroupement pédagogique intercommunal (RPI) Marquay-Tamniès n’est pour l’heure menacée. 60 élèves sont inscrits cette année, « et vu les dernières naissances, on s’oriente même vers une augmentation des effectifs à la rentrée prochaine », a calculé le maire de Tamniès, Bernard Venancie, qui a esquissé quelques pas de danse pour le clip, comme son homologue de Marquay, Didier Delibie.
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Terrains disponibles
Car ce projet, c’est aussi une preuve supplémentaire des liens forts qui unissent les deux villages, à l’image des édiles. « On se connaît bien avec Bernard, on a joué ensemble au foot ici. Il a même été mon pion ! » glisse Didier Delibie, revenant vite aux priorités. « Si les gens veulent venir ici, nous avons des terrains disponibles. Si, par ce clip, nous pouvons enregistrer l’arrivée de quatre ou cinq familles, ce sera très bien. Cela nous ferait un petit matelas d’enfants par rapport à l’école. »
« En agissant ainsi en prévention, on s’évite d’être un jour dos au mur, à devoir placer des banderoles aux ronds-points de Sarlat », conclut Samuel Phelip, assurant avoir eu quelques contacts avec des médias nationaux. En attendant les familles, le buzz espéré est peut-être en route.
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L’article sur le site de Sudouest.fr par Thierry Dumas.